Comment choisir une banque en ligne ?

K Cyril

Cyril K - Le 1 juil. 2019 à 06:56
Mise à jour : Le 14 déc. 2020 à 15:41

5 pour 1 vote(s)

Modernes, pratiques et fortes d’arguments particulièrement efficaces, notamment en termes de coûts, les banques en ligne se sont peu à peu imposées auprès des consommateurs et ont déjà séduit bien des profils. Avant de vous engager auprès de l’une ou l’autre, il est cependant important de se poser les bonnes questions et surtout, de faire le point sur les conditions d’ouverture d’un compte courant, autant de réponses qui vous permettront de bien choisir votre banque en ligne !

Comment choisir une banque en ligne ?

LA BANQUE EN LIGNE : SON PRINCIPE

Avant tout chose, il peut être intéressant de revenir sur le principe même de la banque en ligne qui s’oppose, ainsi que son nom peut le laisser deviner, aux établissements dits classiques ou traditionnels. En effet, contrairement à ces derniers, les banques en ligne ne disposent pas d’agences physiques, autrement dit : elles ne possèdent pas d’adresses où accueillir leur clientèle. Dans le cas d’une banque en ligne, toutes les relations entre l’établissement et sa clientèle sont dématérialisées et se développent par l’intermédiaire d’internet ou par téléphone. Et c’est notamment grâce à ce principe initial, ainsi qu’aux économies qu’il permet de réaliser,  que les banques en ligne sont capables de proposer des cadeaux aux nouveaux clients, une facturation allégée et bien évidemment, une carte bancaire gratuite. Bien des consommateurs rêvant d’ouvrir un compte gratuit ou de limiter leurs frais bancaires y ont vu une opportunité à saisir.

Bon à savoir : la majorité des banques en ligne sont en réalité des filiales de banques traditionnelles ou de compagnies d’assurance. Agrémentées par l’Autorité prudentielle de contrôle et de résolution (ACPR), elles sont fiables et ainsi, aussi sûres qu’un établissement classique.

LES CRITÈRES À RETENIR POUR CHOISIR LA BONNE BANQUE EN LIGNE

En pratique, rejoindre une banque en ligne est relativement simple : pour cela, inutile de prendre un rendez-vous des jours à l’avance avec un conseiller, en quelques clics et quelques envois de documents officiels, c’est fait ! Cette rapidité d’exécution doit pourtant aller de pair avec quelques recherches en amont. Ces recherches et comparaisons peuvent porter sur plusieurs points :  

  • Les conditions de revenus minimums : il s’agit en réalité des conditions de ressources minimales à garantir pour ouvrir un compte. Certains établissements sont accessibles sans justificatifs de revenus, d’autres ont des exigences plus hautes en la matière mais peuvent proposer, en retour, plus d’avantages à leurs clients (carte gold gratuite ou frais de tenue de compte gratuits).
  • Le montant du versement à réaliser lors de l’ouverture de compte : selon les banques, ce versement initial peut varier, en moyenne, entre 150 et 300 € et permet d’activer le compte, tout simplement !
  • La carte bancaire : elles sont généralement proposées de manière gratuite, certains établissements imposant néanmoins des conditions d’octroi particulières pour les différentes cartes mises à la disposition des leurs clients.
  • Les frais de tenue de compte : c’est le grand argument pour les consommateurs fatigués de les payer au sein des établissements traditionnels. De par leur fonctionnement, les banques en ligne n’ont pas ou très peu de frais de tenue de compte. Certains établissements les proposent sans conditions particulières, d’autres contre l’adoption d’une carte bancaire particulière ou sous couvert de posséder des revenus mensuels suffisants.
  • La prime : si elle ne doit évidemment pas faire figure de critère principal, la prime proposée à l’ouverture d’un compte doit également être prise en compte. La plupart des établissements proposent 80 € à leurs nouveaux adhérents mais d’autres vont jusqu’à 120 €, un petit plus qui pourra séduire les consommateurs encore hésitants.

À  ces critères les plus courants et donc, susceptibles d’intéresser le plus grand nombre de profils, on peut ajouter les frais bancaires à l’étranger, les produits (d’épargne, d’assurance vie) ainsi que l’accès au crédit et aux opérations en bourse.