L'assurance automobile

Selon la loi, il est obligatoire d'assurer sa voiture lorsque l'on en est le propriétaire et que l'on souhaite se déplacer avec, mais les assurances proposent de nombreuses formules. Petit tour d'horizon des nombreuses éventualités.

Assurance auto - Assurer votre voiture

Braver la loi, et rouler sans assurer son véhicule comporte des risques majeurs. Le premier étant de devoir payer des sommes astronomiques en cas d'accidents responsables, pouvant faire de votre vie qu'une suite de remboursements pour une erreur commise. En plus de ce risque, il faut savoir que sans assurance, vous encourez une amende de 3 750 euros, une suspension de permis de conduire allant jusqu'à 3 ans, l'annulation pure et simple du permis ainsi que l'interdiction de la repasser avant 3 ans, l'interdiction de conduire toute une catégorie de véhicules, y comprit certains qui ne nécessitent pas le permis de conduire, ou encore la confiscation immédiate du véhicule. Autrement dit, prendre le volant sans aucune assurance relève de l'inconscience. Heureusement, de nombreux types de contrats d'assurance existent, permettant ainsi aux plus grands nombres de s'assurer, sans nécessairement se ruiner.

La garantie responsabilité civile : la première des assurances.

La première option, la plus connue d'entre toutes, est la garantie responsabilité civile, plus connue sous le nom d'assurance au tiers. Ce format est la garantie minimum que peut vous proposer vos assureurs automobiles. Ainsi, toute personne ayant un volant entre les mains est couverte contre les situations où cette garantie s'applique. Cette garantie peut également s'appliquer pour les 2 ou 3 roues, comme les motos et les scooters, ainsi qu'au quad, même s'ils ne sont pas homologués, comme, par exemple, les mini-motos.

La responsabilité civile couvre l'assuré contre tous les dommages et dégâts causés par son véhicule, que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur de la voiture en question.  Plus concrètement, cette assurance minimum prend en charge, en cas d'accident responsable, l'indemnisation de la ou des victimes de l'accident. Il peut donc s'agir de dommages matériels, comme, par exemple, la voiture de la victime classée épave suite à un choc, mais également corporel, si la victime que vous avez percutée s'est cassé une jambe dans l'accident.

Les dédommagements s'arrêtent ici avec cette assurance de base. Ainsi, tous les autres frais sont à la charge du responsable de l'accident, notamment les dommages causés à l'assuré lui-même ou à des proches durant l'accident ainsi que les dommages causés par l'assuré de manière intentionnelle. Les activités professionnelles ne sont pas couvertes non plus par la garantie responsabilité civile, d'autres assurances plus spécifiques existent dans ces cas précis.

De nombreuses options peuvent s'ajouter.

En plus de la garantie responsabilité civile, l'assuré peut choisir, parmi un large panel d'options, des garanties supplémentaires. Ces options peuvent couvrir tous les dégâts possibles et imaginables pouvant affecter un véhicule. La garantie « dommages collision » couvre l'assuré si ce dernier a eu une collision avec un autre véhicule, un piéton et un animal et que ces derniers soient clairement identifiés. Autrement dit, si l'autre véhicule a disparu dans la nature en prenant, l'assuré ne pourra pas être remboursé. La même problématique se pose si la collision s'est produite avec un animal sauvage, comme un chevreuil.

La garantie « Incendie et vol » permet à l'assuré de recevoir, en cas d'incendie ou de vol de son véhicule, soit une indemnité égale à la valeur de son véhicule au jour du sinistre, calculé par rapport à sa valeur à l'argus, soit d'une valeur conventionnelle précisée dans le contrat initial. En cas de vol, l'indemnité sera versée dans un certain délai, préalablement défini dans le contrat. Si le véhicule est retrouvé avant la fin de ce délai, et donc avant le versement de l'indemnité, les dégâts éventuels causés par les voleurs seront remboursés. Avec ce type de garantie, l'assureur est en droit d'imposer à l'assuré des systèmes de prévention comme, par exemple, le gravage des vitres ou la pose d'une alarme.

La garantie « bris de glace » fait également partie de ce panel d'option. Tous les dommages fait sur le pare-brise. Selon les termes définis dans le contrat, cette assurance peut s'étendre aux vitres latérales, arrières et de toit, verres de blocs optiques des phares ainsi qu'aux rétroviseurs extérieurs. La garantie « tempête », comme son nom l'indique, s'applique sur tous les dégâts causés par une tempête sur le véhicule assuré.

Cette assurance s'accompagne généralement de la garantie « Catastrophes naturelles ». Avec la souscription à cette dernière, le véhicule assuré sera couvert contre les dommages matériels causés par une catastrophe naturelle à savoir les tremblements de terre, les avalanches, les inondations ou encore les raz-de-marée. Cependant, cette garantie ne s'applique que si un arrêté interministériel, constatant l'état de catastrophe naturelle, est paru au Journal officiel.

La garantie « catastrophe technologique » s'applique suite à un accident non-nucléaire, provenant d'une installation industrielle considérée comme dangereuse aussi bien pour l'environnement que pour les autres biens. L'application de cette garantie dépend donc de la parution de l'autorité administrative qui précise ainsi les zones et les périodes de survenance des dommages. Dans ce cas, l'assuré sera alors dispensé de régler la franchise, soit la somme qui reste à la charge de l'assuré à la suite d'un sinistre et qui ne sera pas remboursée par l'assureur.

Une autre garantie facultative permet d'indemniser un conducteur fautif si ce dernier est blessé pendant un accident ou si personne n'est désigné responsable. Il s'agit de la garantie « Dommages subis par le conducteur du véhicule ». Les formules de garantie peuvent ainsi couvrir, en fonction des termes du contrat, les frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation ainsi que les éventuelles prothèses, l'incapacité temporaire du blessé, son invalidité, voir son décès.

La garantie « contenu du véhicule » indemnisera son souscripteur en cas de dégradation ou de disparitions d’objets, qu'ils soient privés ou professionnels, transportés par le véhicule.

Une dernière option, appelée « Garantie de services », peut induire la couverture des frais juridique, si un conflit éclate entre l'assuré et un tiers, ou simplement l'assistance dépannage.

L'assurance auto tous risques : la garantie optimale

Votre assureur peut alors vous proposer l'assurance tous risques. Cette dernière, comme son nom l'indique, vous couvre en cas d'accident, que vous soyez désigné responsable ou non. Cette option est la couverture optimale pour le conducteur, ses passagers et le véhicule. Cette formule est, de manière logique, plus onéreuse que la première formule, mais c'est elle qui rencontre le succès le plus important. En effet, 60% des conducteurs privilégient ce type d'assurance optimale.

Comment choisir la meilleure formule pour son véhicule ?

Avant de faire un choix d'assurance, il faut prendre en compte l'état général du véhicule : une voiture neuve ne s'assure pas de la même façon qu'une voiture qui a 20 ans et 200 000 kilomètres au compteur, la valeur des deux voitures étant différents. Il serait dommage de payer des primes d'assurances supérieures à la valeur réelle de la voiture. Ainsi, les vielles voitures, dont la valeur à l'Argus est faible, vont plutôt se diriger vers une simple garantie responsabilité civile, ou assurance au tiers. En règle générale, les voitures ayant plus de dix ans d'âge se font assurer de cette façon. Dans le cas contraire, il coûterait certainement plus cher à l'assuré de faire réparer son véhicule que d'en changer en cas de sinistre importants. Sans oublier que la facturation de l'assurance peut augmenter suite à un accident.

Les habitudes de conduites de l'assuré sont également à prendre en compte. En effet, un conducteur qui prend sa voiture tous les jours ne va pas souscrire au même type d'assurance que celui qui se sert de son véhicule seulement de manière occasionnelle. Pour les véhicules qui passeront la majeure partie de l'année à dormir dans un garage, il est plutôt recommandé de les assurer au tiers pour faire des économies, les risques d'accidents n'étant que très faibles.

Que faire si on ne trouve pas d'assureur ?

Parfois, il peut arriver qu'aucune assurance n'acceptent d'assurer un conducteur et son véhicule pour de multiples raisons: la personne voulant s'assurer étant considérée comme mauvais conducteur, ou encore, des incidents à répétition peuvent en effet freiner les ardeurs des assurances. Dans ce cas, des solutions existent. Le conducteur peut alors saisir le bureau central de la tarification, plus connu sous le nom de BTC. Ce bureau joue le rôle d'intermédiaire entre une compagnie d'assurances, désignée au préalable, et le conducteur. En revanche, seul les contrats d'assurances au tiers peuvent bénéficier du travail de ce bureau, les demandes de contrat tout risque seront automatiquement refusées. Le BTC fixera alors le montant de la cotisation que le nouvel assuré lui devra. Une fois le contrat signé, l'assureur fournira alors tous les éléments pour prouver que le conducteur a bien souscrit à une assurance, comme par exemple, le fameux coupon vert.

De plus en plus d'assureurs comprennent qu'il n'est pas toujours simple d'assurer certains véhicules et investissent ce créneau en proposant des assurances adaptées aux véhicules ayant un malus. Ce sont, pour la plupart, des assurances standards avec un prix plus important. Trouver l'assurance la moins chère relève du véritable parcours du combattant. L'utilisation de comparateur d'assurance est dans ce cas vivement conseillé, car il permet un gain de temps important tout en étant certain de n'oublier aucune option.